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Le cinéma
I) Le principe du cinéma
![]() I) 1. Historique Grâce à un bon nombre d'inventions reposant sur la persistance rétinienne, et grâce à la photographie qui a permis le processus de reproduction d'image, le "cinématographe", plus connu sous le nom de cinéma voit le jour. Il provient du mot grec « kinéma » signifiant le mouvement et « graphein » écrire c'est-à-dire l’écriture du mouvement. Les images sont appelées des photogrammes. ![]() ![]() Auguste Lumière (1862-1954) Louis Lumière (1864-1948) En
effet ce système permet de donner l'impression d'un mouvement réel, et
connaît un très grand succès, il devient même l’art le plus populaire
et plus tard on le nommera le 7ème art. Année après année il a connu
des améliorations comme toute nouvelle chose.
2. Système cinématographique Un film est une succession d’images fixes projetées à une certaine cadence pour donner l’illusion du mouvement. Ainsi de nos jours une caméra enregistre 24 images en une seconde de tournage, afin de donner une animation fluide . Pour restituer le mouvement, il faut projeter la pellicule à la même cadence que le tournage ( 24 images / seconde). Ainsi si l’on filme à une vitesse supérieure, le projecteur ralentira l’action et au contraire l’accélérera si on filme à une vitesse inférieure. ● Attention : En ce qui concerne les autres supports vidéos, le nombre d'images projetées par seconde peut varier entre 27 et 30. Quelques remarques : * À la vitesse de 24 images par seconde, une minute de film consomme 12 m de pellicule de format 35 mm. * Les premiers films étaient projetés à 16 images par seconde ce qui donnait l’impression qu’ils étaient au ralenti. * L'obscurité permet d'allonger la persistance rétinienne, c'est ce qui explique que le cinéma utilise seulement 24 images par seconde pour reproduire un mouvement fluide, contrairement à la télé, ou autres supports, qui en utilise légèrement plus. 3. Mécanisme de projection Chaque image est donc projetée à l’écran à la cadence de 24 images par seconde comme nous l’avons précisé précédemment. Les unes après les autres, elles se superposent sur la rétine et sont effacées par l’obturateur qui exécute lui aussi 24 tours par seconde, synchronisé avec la projection de chaque photogramme. Les projecteurs sont munis de puissantes lampes. La lumière est canalisée vers une fenêtre devant laquelle se trouve une image fixe. Les griffes pénètrent dans les perforations qui sont disposées au bord de la pellicule, elles entraînent le film vers le bas, elles quittent le film qui reste en place dans son couloir (pendant le temps d’immobilité du film l’obturateur laisse passer la lumière qui projette l’image), les griffes remontent à vide avant d’entraîner l’image suivante. Lorsque la lumière ne passe plus, la pellicule défile et une nouvelle image vient se positionner). L’obturateur laisse ensuite passer la lumière et la nouvelle image est projetée sur l’écran. (Ce procédé se renouvelle 24 fois par seconde.) Pour finir la prise de vue d’une image comme pour sa projection, il faut que l’image reste immobile au moins une fraction de seconde puis qu’elle soit remplacé immédiatement par l’image suivante afin d’obtenir l’impression du mouvement. En voici la représentation : ![]() Entre chaque image il existe une bande noire visible sur la pellicule et non à l’écran : ![]() La main de Nadia décide de faire sa star, alors voici ce que nous pouvons apercevoir lors de la projection en salle de cinéma. ![]() ![]() |
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